La pollution atmosphérique s'articule autour de deux volets. Il s'agit de la pollution de proximité et la pollution régionale ou globale.
La première provient des effets directs du tabagisme, du chauffage individuel, des fumées des usines et des gaz produits par les voitures en excès. La seconde résulte de phénomènes physico-chimiques plus complexes et variés. Par exemple, la production d'ozone dans les basses couches atmosphériques, les pluies acides qui ont un impact non négligeable sur les écosystèmes aquatiques, la réduction de la couche d'ozone à haute altitude ou encore, l'augmentation de l'effet de serre qui pourrait provoquer des changements climatiques importants. Cette pollution est variable dans le temps et dans l'espace.
Ainsi, la qualité de l'air varie au sein même de la ville. Elle est plutôt bonne dans les endroits où la circulation est faible et dans les lieux protégés. Elle devient mauvaise lorsque l'on se trouve dans une zone de circulation automobile importante. Les conditions météorologiques peuvent également avoir une influence sur la qualité de l'air. Qualité qui, une fois mauvaise, constitue un danger immédiat pour la santé, mais a également un « effet retard » au fil des années. Les personnes les plus sensibles, comme les enfants, les personnes âgées, les grands fumeurs, les malades du coeur ou des poumons, sont les plus concernés par la pollution atmosphérique. Pour celles-ci, la pollution peut favoriser des maladies, en aggraver certaines, et parfois même précipiter le décès. Les effets de la pollution sur la santé augmentent en fonction de la durée d'exposition aux polluants de l'atmosphère. C'est la raison pour laquelle il est conseillé aux personnes sensibles, en cas de point de pollution, de limiter leurs efforts physiques, de ne pas sortir de chez elles et, bien sûr, d'arrêter de fumer. L'air est indispensable à la vie, mais il peut avoir des effets nocifs si sa qualité est mauvaise.
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